La Thérapie familiale systémique pour résoudre les crises entre les membres d’une famille
Dans son évolution, la famille traverse des périodes de crise, qui sont le signe que des changements sont nécessaires pour se réadapter les uns aux autres et faire valoir ses besoins.
La crise familiale est un état instable ou une rupture d’équilibre qui génère de la souffrance. Bien gérée, elle peut favoriser un nouveau fonctionnement familial où chacun trouve de nouveaux repères.
« La crise familiale est un carrefour, un croisement, un nœud à partir duquel s’ouvre plusieurs voies » .
« la crise est l’état du système où un changement va se produire. C’est par une crise que toute la famille passe d’une étape du cycle vital à une autre ».
La thérapie familiale systémique est une technique spécifique de psychothérapie, qui a pour but de favoriser les échanges entre les membres d’une famille. Elle leur permet d’évoluer ensemble vers un fonctionnement plus souple, de dépasser une situation de crise, d’autoriser l’évolution individuelle de chacun des membres et de trouver de nouveaux équilibres.
L’approche systémique est née à PALO ALTO en Californie, au milieu du siècle dernier. Au départ, la démarche, issue de la recherche scientifique, avait une visée essentiellement pratique. Devant l’éclatement des familles traditionnelles, d’une part, et, d’autre part, devant les problèmes de comportement que posaient certains patients dans les hôpitaux psychiatriques, il s’agissait avant tout d’essayer de comprendre les éléments pouvant jouer un rôle dans l’étiologie de la schizophrénie et particulièrement le rôle de certains facteurs tels que la diminution de la qualité des relations familiales (Watzlawick et al., 1972). Cela permit de constater un phénomène : quand, parmi les membres d’une famille, celui qui était désigné comme le porteur du problème allait mieux, c’était quelqu’un d’autre qui allait moins bien (Elkaïm, 1995). C’était là, déjà, une nouveauté. En effet, jusque-là, les thérapeutes limitaient leur intervention à l’approche individuelle de patients qu’ils recevaient abstraction faite de l’entourage dans lequel ils vivaient, même si sans doute on en parlait avec eux – comment faire autrement ? Certains thérapeutes commencèrent donc à rencontrer, non plus seulement des individus, mais des familles entières, pour essayer de comprendre ce qui se passait.
C’est dans la mouvance du courant de l’antipsychiatrie, pendant les années 1960 et 1970, avec des praticiens tels que Laing (1991), Cooper, Esterson, Shatzmann, et Elkaïm qui coordonne le réseau « Alternative à la psychiatrie », que la thérapie familiale fait son entrée en Europe.
Ma plus belle rencontre pour 2024 , je ne remercierai jamais la personne qui m a conseillé de venir.Je vois un changement incroyable sur moi ,je réalise des choses que j aurai jamais pu faire avant.J ai qu’une chose à dire continuer car vous nous rendez meilleure et plus épanouie.
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