Entre isolement, sollicitations numériques, vie de famille et anxiété généralisée, le télétravail transformerait n’importe qui en Cocotte-Minute prête à exploser.
Lorsque travailler ponctuellement de chez soi aide à diminuer la fatigue et prévenir le burn-out, à haute dose, on découvre que le télétravail génère une autre forme de stress, surtout lorsqu’il est contraint.
En faisant se confondre vie professionnelle et vie personnelle, l’activité à domicile entraîne un surcroît de charges et peut vous engager vers des troubles de la concentration, des troubles du sommeil et un épuisement qui peut être diffus et difficile à identifier.
Voici quelques astuces simples pour éviter le surmenage et son engrenage.
La routine protège la vie privée
Le burn-out est la maturation d’un processus de perte d’énergie et de perte de sens et d’absence de reconnaissance claire et identifiable. Le burn-out s’installe sur une période de stress chronique et de résistance physique et psychique, non compensée par un soutien hiérarchique.
Isolement progressif et absence de reconnaissance entraînent un épuisement qui entre dans la catégorie des risques psychosociaux les plus courants. À ce trop-plein s’ajoute une situation sanitaire inédite, anxiogène qui loin de les diminuer, renforce les sollicitations. Immixtion des tâches dans l’espace intime, multiplication des interactions à distance, incertitudes autour de la crise, le télétravail crée un sentiment d’invasion et de solitude. Pour contrer cette confusion, il est recommander d’aménager au mieux son temps de travail et son espace professionnel où la règle du respect des horaires doit être principalement appliquée. Respecter horaires et pauses régulièrement, installer un rituel quotidien comme par exemple, aller marcher vingt minutes avant de démarrer le matin, se réserver un coin fixe de travail, renouveler l’air de la pièce en aérant régulièrement, échanger autant que possible de manière informelle avec ses collègues afin de garder le lien avec le réel et l’utilité de son activité.